Pour beaucoup d’associations, améliorer sa communication signifie améliorer sa visibilité. Et trop souvent, la question est posée en terme d’outils. Quels outils vont mieux fonctionner ? Quelles actions vont nous permettre de mieux diffuser nos messages ? Sauf que.

A la base…

On n’améliore pas sa communication sans passer par une phase essentielle : celle du dialogue en interne. Mieux communiquer n’est pas à la base une question d’outils, ni d’actions. Mieux communiquer ne peut se faire que si l’association en a une réelle volonté. Et donc, ceci doit être énoncé en conseil d’administration, validé, appuyé, nommé.

Il n’est pas toujours facile de parler de la communication, ni de convaincre les dirigeants de son importance. Pour autant, se dire « nous allons améliorer notre communication », ne peut se faire qu’une fois que l’on a compris que la « com » n’est pas qu’un concept flou aux contours incertains. Pour parler de « communication », parlez de ses aspects concrets : votre charte graphique, vos relations presses, votre présence et communauté web, vos appels à bénévoles, votre système de dons, la sensibilisation de votre public à votre thématique, la diffusion d’un événement, la production de visuels…

Ce n’est qu’en abordant ces aspects concrets de la communication que vous pourrez, en interne, juger de la volonté de chacun de s’améliorer. Et que vous pourrez commencer à leur parler de l’importance d’un plan de communication.

 

Se donner les moyens

C’est souvent là que le bas blesse. Car une fois que les instances dirigeantes de l’association ont effectivement souligné ce besoin d’améliorer la communication, une fois qu’elles ont compris qu’une stratégie doit être mise en place, vient la question des moyens. En d’autres termes, vouloir c’est bien, pouvoir c’est mieux.

Et pour pouvoir, il faut au moins 3 choses. Du temps, de l’argent, des compétences.

  • Le temps : pour pouvoir en dégager, il faut comprendre qu’il ne s’agira pas de temps perdu. Car dégager du temps pour la communication permet d’obtenir des résultat quand au succès de la diffusion de vos actions, messages, etc. En d’autres termes, il y a bien un retour sur investissement.

  • L’argent : on peut certes communiquer à moindres coûts, mais communiquer n’est pas gratuit. Dès qu’il faut imprimer des supports, il faut payer. Acheter un nom de domaine et un hébergement pour votre site web ne coûtent certes pas cher, mais coûte tout de même. Et là où vous n’aurez pas à payer, vous paierez sous une autre forme : l’investissement de temps. Mis bouts à bouts, tous ces « petits cailloux » finissent par composer un petit rocher. D’où l’importance de réaliser un budget de votre communication.

  • Les compétences : démarrer avec des compétences dans certains champs de la communication permet de gagner du temps. Pour autant, la communication est faite de tests successifs. Elle s’apprend donc. Difficile cependant pour une seule personne de s’y connaître en tout, surtout lorsqu’elle est bénévole… Le (la) communiquant(e) idéal(e) maîtrise la stratégie de communication, les relations presse, la P.A.O (Publication Assistée par Ordinateur), le graphisme, mais aussi le code html, le montage vidéo, les réseaux sociaux, la photographie, la communication de crise, l’écriture journalistique… Un être polyvalent, en somme. D’où l’intérêt de travailler en équipe, chacun ayant ses domaines de prédilection…

Pérenniser

La communication ne souffre d’aucun délai. Elle doit être constante et a besoin de vous pour la faire exister. Tous vos efforts pourraient tomber à l’eau si d’aventure la personne en charge d’un élément de la communication venait à s’en aller. A ce titre, on ne compte plus le nombre d’associations qui se sont lancées sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’arrivée d’un stagiaire… Laissant leur présence web dépérir lentement et sûrement après le départ de ce dernier. Faute d’intérêt, peut-être, ou d’organisation, ou d’une bonne âme pour comprendre que passer le « relais » est quelque chose de primordial.

Passer le relais, donc. Comment ? En créant des documents, pardi.

Car sans document, pas de traces de la « com » mise en oeuvre. Tout le savoir est concentré dans le cerveau de la personne qui gère la communication. Hors, la transmission est essentielle. Et c’est bien connu, les écrits restent.

Voilà pourquoi on crée des plans de communication. Voilà pourquoi l’on crée des chartes graphiques. Voilà pourquoi l’on crée des lignes éditoriales et des documents d’évaluation, des fichiers presse et des bases graphiques.

Voilà pourquoi il est important de créer une nouvelle culture, un nouveau regard sur la communication, au sein des associations !

 

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Savez-vous si votre association a une réelle volonté d'améliorer sa communication ?

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